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éLes déplacements autonomes sont fortement limités chez les per-sonnes présentant une déficience intellectuelle (DI), ce qui entraveleur participation sociale. Cette étude exploratoire recueille lepoint de vue des professionnels exerc¸ ant au sein de structuresdédiées à l’accompagnement de ces personnes, afin d’identifierles caractéristiques de leur mobilité quotidienne, mais aussi lestypes d’apprentissage mis en oeuvre par les professionnels. Lesrésultats des entretiens mettent en avant des difficultés rela-tives aux interactions sociales et à la mobilisation des ressourcescognitives chez les personnes elles-mêmes. Du point de vue del’environnement, l’accessibilité et les réticences des proches sontdes entraves majeures à la mobilité quotidienne. Toutefois, uneinitiation précoce, la motivation des personnes, leur connais-sance de l’environnement, sont autant de facteurs qui facilitentl’apprentissage de la mobilité indépendante.

Des études récentes avec les personnes présentant une DI montrent que leurs incapacités
reflètent majoritairement celles qui apparaissent chez les personnes vieillissantes en général. Avec
l’âge, les placements à l’extérieur des milieux familiaux augmentent et les personnes vieillissantes
présentant une DI rencontrent des maladies semblables à celles des autres personnes de ce
groupe d’âge, dont les maladies cardiovasculaires, respiratoires et néoplasiques. Ces pathologies
qui s’ajoutent à la DI, comme c’est aussi le cas du développement de différents types de
démences (principalement la maladie d’Alzheimer), réduisent les capacités de ces personnes,
tout comme leur adaptation sociale. Il apparaît donc essentiel de mieux comprendre les effets
du vieillissement sur les personnes présentant une DI afin d’ajuster l’offre de service aux nouveaux
besoins qui en émergent.

La participation sociale est un indicateur de santé et de bien-être des personnes en situation de handicap. Or, l’avènement du web a donné naissance à un nouvel espace, voire une communauté virtuelle, dans lesquels les citoyens sont appelés à participer. Pourtant, les instruments de mesure de la participation sociale actuellement employés ne semblent pas tenir compte du présent contexte numérique. Cet article questionne d’abord la définition de la participation sociale numérique. Ensuite, une recension des écrits portant sur les instruments
de mesure de cette participation sociale appliquée aux personnes qui présentent une déficience intellectuelle est effectuée. Vingt-trois instruments sont examinés pour en faire ressortir les items tenant compte de la participation sociale numérique. Parmi ce nombre, 10 ne comportent aucun item en lien avec l’utilisation des TIC et 13 en comprennent de 1 à 4, dans les domaines de la communication et des loisirs. Des lacunes sont identifiées, et des objets spécifiques sur lesquels pourrait porter la mesure de la participation sociale numérique sont proposés.

Les personnes ayant une déficience physique (DP) en situation d’itinérance constituent
un groupe diversifié présentant un large éventail de caractéristiques et d’expériences, en
fonction par exemple du type de déficience avec lequel elles vivent, de leur genre ou de leur
âge. Toutefois, un certain nombre d’éléments qui leur sont spécifiques sont à considérer.

Les personnes qui se trouvent en situation d’itinérance et qui ont une déficience intellectuelle
(DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) constituent un groupe diversifié présentant un
large éventail de caractéristiques et d’expériences, en fonction par exemple de leur genre, de
leur origine culturelle ou de leur orientation sexuelle.

La présente trousse d’outils est destinée aux professionnels de la justice pénale et vise à sensibiliser, à offrir de l’information et des conseils pratiques pour interagir avec les personnes ayant une déficienceLa présente trousse d’outils est destinée aux professionnels de la justice pénale et vise à sensibiliser, à offrir de l’information et des conseils pratiques pour interagir avec les personnes ayant une déficienceintellectuelle. Elle est conçue pour être utilisée par les agents de la police, des services correctionnels, de probation et libération conditionnelle, les procureurs de la Couronne, les avocats de service, le Programmed’aide aux victimes et aux témoins, le personnel judiciaire, le personnel de la justice pour les jeunes et les travailleurs sociaux judiciaires auprès des personnes ayant des troubles de santé mentale.